supported by 32 fans who also own “Distant Dreams”
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
supported by 30 fans who also own “Distant Dreams”
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
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Winds of Sorrow est l'une des multiples facettes de l'artiste néo-zélandais Mort et aussi l'une des plus brèves puisque seul Through Twilight... naîtra sous ce patronyme. Mort part d'un bon concept, à savoir créer un doom metal/dungeon avec une emphase sur ce dernier, mais voit trop grand en visant le format de l'album alors qu'une démo était suffisante. Les atmosphères gothiques et parfois folkloriques sont envoûtantes mais couvrent trop une voix qu'on finit par oublier. Un album sympathique. Jordan Vauvert
Joseph Hawker subverts the musical and sociopolitical status quo with a black metal triptych that's as incendiary as it is impressionistic. Bandcamp New & Notable Jan 5, 2022
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NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert