supported by 30 fans who also own “Immanence of Unfulfillment”
On ne frappe pas un homme à terre : c'est ce que dit la règle mais NONE a déjà prouvé qu'il ne les suivait pas et si son album éponyme retirait toute perspective de béatitude spirituelle, Life has gone on long enough, son deuxième opus, nous interdit l'accès au bonheur terrestre. La vie n'a aucune substance et la production plus distante le confirme. Le DSBM s'empare de textures sonores blues, mettant en relief une dépression urbaine. Les cris partent en fumées : ne restent que les pleurs... Jordan Vauvert
supported by 30 fans who also own “Immanence of Unfulfillment”
"La mort n'existe ni pour les vivants ni pour les morts" écrivait Épicure et ça reste toujours vrai : personne ne peut en faire l'expérience — sauf NONE, formation américaine qui en a fait son leitmotiv. Les membres du groupe sont inconnus et son premier album n'a pas de nom ; même le paysage sur la pochette est vaporeux. Si le DSBM est déjà d'une tristesse funèbre qui serre le cœur, les passages atmosphériques donnent à entendre les âmes en peine de l'autre côté du voile. Un début magistral... Jordan Vauvert
supported by 29 fans who also own “Immanence of Unfulfillment”
NONE a opéré un virage dans Where Life Should Be et ça se confirme davantage dans Damp Chill of Life. Le temps des métaphores est révolu : l'humidité froide, c'est celle des larmes qui coulent sur le visage à cause de la dépression. Tout pleure dans cet album : les guitares typées DSBM grésillent, les solos ("The Damp Chill of Life", "It's Painless To Let Go") sont liquides et coulent, les voix prennent à la gorge ; même le piano, étranglé par les sanglots ("Cease"), est aphone. Insoutenable... Jordan Vauvert
Joseph Hawker subverts the musical and sociopolitical status quo with a black metal triptych that's as incendiary as it is impressionistic. Bandcamp New & Notable Jan 5, 2022
supported by 28 fans who also own “Immanence of Unfulfillment”
stroszek, c'est selon c. lui-même "de la musique de vieux pour les vieux" et sound graveyard bound ne le démentira mas. ce troisième album croise néo-folk avec le rock et a plus de chair que les deux autres : la guitare électrique s'affirme et des solos sont à profusion. malgré tout, la chair est frappé par ce naufrage qu'est la vieillesse et le moindre mouvement fait mal. c. est vivant, on l'entend respirer et déglutir, mais son chant se propage en échos, comme s'il avait un pied dans la tombe. Jordan Vauvert